5 et 6 juin : notre trajet

Mercredi 6 juin à 13h45 : Après un trajet long long long, nous sommes enfin arrivés à Oldenburg.

Petit compte rendu de notre périple :

Départ (presque) à l'heure de Blain. Mme Logez, montée pour nous souhaiter un bon voyage, semble vouloir rester dans le car. Et pourquoi pas, après tout ? Ce sera à voir pour une autre année !

Changement de chauffeur et premier pique-nique au Mans vers 22 heures.

Traversée de Paris vers minuit. Ils sont fous, ces Parisiens : même en plein milieu de la nuit, ils sont capables de créer des bouchons (mais dans l'autre sens, heureusement pour nous).

1heure 30 du matin, pas loin d'Amiens : certains viennent tout juste de s'endormir. Mais il faut bien faire les pauses obligatoires, alors nous passons 45 minutes dans une aire d'autoroute. Il se met à pleuvoir. Sommes-nous vraiment en juin ?

Nous regardons la carte et nous constatons que nous avons encore beaucoup de kilomètres devant nous.

A 5h00, réveil difficile pour le deuxième changement de chauffeur dans la banlieue de Liège. Nous découvrons des enseignes nouvelles, la signalisation routière est différente. Il pleut toujours …

6h00 : nous venons de passer la frontière entre la Belgique et l'Allemagne – et à part la professeure d'allemand, personne (même pas le chauffeur) ne s'en est rendu compte. Aucun ralentissement, pas de poste frontière, juste un panneau « Douane », des pancartes qui changent (les sorties s'appellent « Ausfahrt » ) et des voitures qui nous doublent à toute vitesse. Pluie, pluie, pluie …

Et un calme absolu dans le car.

6h40 : nous touchons le sol allemand et nous découvrons le fonctionnement des sanitaires. Trente minutes plus tard, nous sommes dans un premier petit bouchon. Il pleut toujours. Nous passons à côté de Köln et de Dortmund

8h50 : nous traversons la Westphalie, région agricole avec de jolies fermes (où est fabriqué le fameux jambon de Westphalie).

Le ciel s'est éclairci, l’essuie-glace en mode réduit. Il y a de l'espoir !

10h30, sur l'autoroute 2. Nous sommes impressionnés par le nombre de camions que nous voyons.

Les uns après les autres, et dans les deux sens : direction nord-sud et sud-nord. D’ailleurs, depuis quelques années, les camions (et les cars) paient un péage qui est contrôlé par des portiques installés sur les autoroutes. Nous passons à côté de l'aéroport de Hannover.

12h30 : Nous sommes rendus au nord de Hamburg (orthographe allemande, j'y tiens), sans avoir rencontré trop de bouchons. Pour l'instant. Nous essayons de ne pas faire de pause pour le déjeuner, mais d'aller directement à Oldenburg. Mais si jamais nous prenons du retard, il faudra faire la pause réglementaire ….

Nous sommes tous pressés d'arriver et aussi un peu stressés pour certains, je pense.

13h45 : Nous voilà arrivés à Oldenburg. Les correspondants et leurs familles nous attendent déjà. En quelques minutes, le car est déchargé et les élèves sont partis.

Ma collègue Sandra Mildenberg me conduit sur l'île de Fehmarn, où elle habite. Elle me dit que Fehmarn est particulièrement ensoleillé. On verra bien ...